Centenaire de la bataille de Quennevières du 5 au 14 juin 2015 - Coulisses avant ouverture de "Soissonnais 1915, les tranchées" - Vernissage 12 septembre 2015 "Soissonnais 1915, les tranchées" -
Centenaire de la bataille de Quennevières du 5 au 14 juin 2015
Centenaire de la bataille de Quennevières du 5 au 14 juin 2015 à Moulin-sous-Touvent avec l'APRAK & Soissonnais 14-18
Exposition de photographies sur la bataille de Quennevières & les chapelles souterraines.
Son & lumières. Conférences. Inaugurations.
Les 5, 6 et 7 juin, nous nous sommes retrouvés à Moulin-sous-Touvent et les villages avoisinants pour revivre cette bataille dramatique, l’une des plus meurtrières dans l’Oise. En effet, si les débuts des combats furent glorieux pour les troupes françaises, les contre-attaques allemandes nous ramènent dans les positions de départ. Conclusion, pour un gain de terrain dérisoire, 10000 soldats français et 4000 soldats allemands seront tués, blessés ou mis hors de combat.
On les grignote
Votre association a participé à cette commémoration par des expositions à Moulin-sous-Touvent et Nampcel, la restauration de la tombe du Général Collardet et par notre soutien au spectacle son et lumière « Les hommes de boue » qui s'est joué les 5 et 6 juin devant l’église de Moulin-sous-Touvent.
Des « Marches pour la paix » ont été proposées le dimanche 7 juin au départ des villages de Tracy le Mont, Carlepont, Nampcel et Moulin-sous-Touvent et ont convergé toutes vers la butte des Zouaves.
Ce fut aussi l’occasion de retrouver nos amis de l’Aprak et de Patrimoine de la Grande Guerre qui participèrent également à l’animation de ces journées du souvenir. Sans oublier la conférence de Rémi Hébert, le spécialiste de cette bataille, menée le dimanche 7 juin à 15h dans l’église de Moulin.
Le soleil fut de la partie, comme il y a 100 ans où les Zouaves avaient souffert de la chaleur.
avec une conférence de Rémi Hébert sur la Bataille de Quennevières, le 7 juin à 15h00 à l'église de Moulin-sous-Touvent.
En voici quelques extraits photographiques:
La genèse de la bataille de Quennevières, Rémi Hébert.
1915. La guerre de tranchées s’enlise. Il s’agit donc de percer le front. Joffre lance le 9 mai la seconde bataille d’Artois avec toute la puissance disponible. Mais à partir du 13, un semi échec se dessine. C’est dans ce contexte que Joffre décide d’allumer un contre-feu en lançant une attaque sur un autre front.
Il demande alors au général Dubois, commandant la VIe Armée qui tient le front de Vénizel à la vallée de l’Oise, de lui proposer des actions d’envergure. Pour Dubois, une évidence s’impose : il faut enlever le front allemand au Sud de la ferme de Quennevières car à cet endroit selon lui, il y a une menace constante pour les lignes françaises et aussi parce que selon l’un de ses subordonnés, le tout nouveau général Nivelle, « les meilleures conditions [de réussite] sont réunies » pour percer.
En d’autres termes, il y a toutes les chances de percer les lignes allemandes à cet endroit tout en mettant fin à une vulnérabilité du front français. Joffre se laisse convaincre, la bataille peut s’engager.
L’objectif consiste à s’emparer d’un seul coup des 1ère et 2ème lignes allemandes sur un front de 1100 m de part et d’autre de Quennevières. A partir de là, en bordure du ravin, il faudra élargir la brèche et prendre l’ennemi à revers.
Pour ce faire, le général Nivelle dispose de moyens considérables en hommes (14 bataillons) et en artillerie (la quasi-totalité de l’artillerie du 35e Corps d’Armée), 6 batteries de 90 et 25 de 75. D’autres troupes sont amenées en réserve. Après une impressionnante et méthodique préparation du terrain, la bataille commence le 6 juin et dure onze jours sans grand répit.
Après septembre 1914 et la bataille de Crouy, nulle part, dans notre région, il n’y eut de combats aussi acharnés et aussi effroyablement meurtriers qu’à Quennevières.
La bataille, présentée comme une victoire dans toute la presse fut en réalité une victoire à la Pyrrhus dans laquelle un gain territorial presque négligeable et sans aucun intérêt stratégique occasionna la perte de 10300 hommes[1]
[1] Pertes françaises (tués, disparus, blessés, prisonniers) .
Coulisses avant ouverture de "Soissonnais 1915, les tranchées"
Soissonnais 1915, les tranchées
12 septembre 2015 - 15 novembre 2015
Exposition 2015 de l'Association Soissonnais 14-18
Préparatifs et coulisses
La salle de fêtes de Vic-sur-Aisne vous tendra les bras autour de scénographies originales:
reconstitutions de tranchées françaises et allemandes avec postes de combat, tunnel avec sapeur dans le cran...
reconstitution sur la scène d'une chapelle, cimetières,...
Une équipe de choc s'affaire depuis de nombreuses semaines pour préparer l'exposition...
les préparatifs vont bon train et annoncent des installations impressionnantes....
Vernissage 12 septembre 2015 "Soissonnais 1915, les tranchées"
Soissonnais 1915, les tranchées
Centenaire - Programme des manifestations de Soissonnais 14-18
exposition septembre -décembre 2015 - Archives Vernissage
Nicolas FRICOTEAUX Président du Conseil Départemental
Jean-Pascal BERSON Président de la Communauté de Communes du Pays de la Vallée de l’Aisne :
Bernard RUELLE Maire de VIC SUR AISNE
Jean-Luc PAMART Président de l’association Soissonnais 14/18
ont le plaisir de vous inviter à l’inauguration de l’exposition
« 1915 LES TRANCHEES » qui aura lieu le SAMEDI 12 SEPTEMBRE 2015 à 10H30 à la salle des fêtes de Vic sur Aisne
Discours de JLPamart:
Le 7 décembre 2014 se terminait notre première exposition du Centenaire , Soissonnais 1914.
Avec 3 000 visiteurs en 3 mois, sans compter les enfants et les scolaires, nous avons réussi à mobiliser la population locale sur son histoire si tragique de ce début du XXe siècle.
De plus, une véritable solidarité s’est instaurée entre les membres de Soissonnais 14-18 et les collectionneurs d’objets et uniformes. Conclusion, tous étaient d’accord pour repartir en 2015 avec les tranchées.
Ce que vous admirez, c’est 7 mois de préparation, 35 tonnes de matériaux exposés, des collections uniques sur l’année 15 et surtout un incroyable défi de représenter les tranchées adverses dans une salle des fêtes.
Quel magnifique résultat et je crains qu’il ne reparte pour 2016. Quelle surprise nous prépare-t’il ?
Pour finaliser cette exposition, il fallait la confiance de Bernard Ruelle et de son conseil municipal. Merci à vous tous.
La communauté des communes de la Vallée de l’Aisne est toujours présente à nos côtés. Et je n’oublie pas l’office du tourisme et sa passionaria de la Grande Guerre, Caroline.
Le conseil départemental nous apporte sa confiance et cela quelles que soient les équipes dirigeantes. Merci. Je souhaiterais vous faire découvrir nos richesses 14-18 autour de Vic-sur-Aisne, Vingré, Confrécourt, Chapeaumont.
Pour terminer, notre exposition a reçu le label national du Centenaire.
Merci à vous tous de vos encouragements. Revenez avec enfants et amis. Nous vous attendons.
Réagir à cet article