Tisser les liens, les familles reviennent - Journée des fusillés de 1917 en 2007 - Le Caporal Floch

 

 

Tisser les liens, les familles reviennent

Les familles sollicitent souvent l'association pour retrouver les traces du passage de leur aïeul venu combattre sur le plateau de Confrécourt et font souvent le déplacement.

Leurs témoignages, tous plus émouvants les uns que les autres, de cet enracinement méritent surtout  la place étendue du livre d'or...

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Je l'ai retrouvé!

Une découverte inattendue de la tombe tant cherchée si représentative des émotions vécues dans le quotidien associatif, Mme Balandras a retrouvé, enfin, la tombe de son petit cousin, Henri Claude Lavenir.

Une simple faute d’orthographe ne permettait pas de retrouver sa tombe et sa famille n’a jamais su qu’il reposait à Vic-sur-Aisne avant l’émouvant 16 mai 2017.

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Henri Claude Lavenir / Henri Claude Lavenin

Neveu de ses grands-parents, né le 11 juin 1890 à Châtenay (71, Saône et Loire), il était soldat au 26e R.I., 3e compagnie de mitrailleuses. Sur son livret militaire Henri Lavenir est noté blessé le 5 août 1916 à la tête et à la région lombaire par éclat d'obus à la bataille de Fleury (Meuse). Presque aux derniers jours de la guerre dans la région, il est déclaré mort pour la France («tué à l’ennemi») le 18 août 1918 à Vézaponin (02, Aisne), à l’âge de 28 ans.

Sa famille a été très éprouvée par la Grande Guerre. Les grands-parents de Mme Balandras ont perdu un fils, un frère, et deux neveux. Un autre fils et un gendre en sont revenus, eux.

Le cousin germain d’Henri, Joseph, est le fils des grands-parents de Mme Balandras, son oncle. Mort lui aussi en fin de guerre, le 24 juillet 1918. Son corps repose dans le caveau de la famille car ses parents, les grands-parents de Mme Balandras, « étaient allés le chercher » [citation de Mme Balandras]. Mme Balandras a rédigé un fascicule intitulé "Lettre à Joseph" et y détaille sa mort à 22 ans, pour la France.

Henri, lui, n’avait pas pu être retrouvé, certainement à cause de cette erreur d'orthographe de son nom. Les grands-parents de Mme Balandras avaient fait inscrire "à la mémoire de Henri Claude Lavenir tombé à Roche le 18 août 1918" sur le caveau familial.

C’est à la lecture de ce nom de «Roche», dans Le paysan des poilus de Jean-Luc Pamart, que Mme Balandras a pensé que Roche était dans son secteur et l’a contacté en  2016. Venue découvrir les sites foulés par cet oncle, elle eut l’occasion de parcourir la nécropole de Vic-sur-Aisne en mai 2017.

16 mai 2017.

Elle découvre avec stupeur  une tombe d’un Henri Claude Lavenin du 26e R.I., mort le 18 août 1918. Son mari, au même moment, dans le registre du cimetière, fait la découverte similaire. Même date, même régiment, même prénom.

 
Intense moment d’histoire familiale.  Un siècle - presque - après, cette sépulture est retrouvée ! Jean-Luc Pamart peut une nouvelle fois ponctuer «la quête des femmes» !

16 mai 2017. "Je l'ai retrouvé" est bien la phrase prononcée ce jour-là en tombant, émue, dans les bras de Jean-Luc quelques minutes après  ce tour impromptu sur la nécropole d'Ambleny.

Pour la première fois, sa famille peut venir se recueillir!

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André Gardebled
Décédé aux carrières des Grinons le 16 avril 1917
Lors de l'intéressante manifestation "Chars d'assaut" à Berry-au-Bac le 21 mai 2017, nous avons rencontré Michel (tanker) qui présentait des vues de chars du chemin des Dames. Il nous a conseillé de vous contacter pour notre recherche à propos de notre grand-père, André Gardebled, originaire des Ardennes, du 355e R. I., 15e Cie, décédé sur les carrières des Grinons le 16 avril 1917.

Nous tenons à connaitre et à faire connaître son histoire à toute sa descendance en réalisant un livre le plus complet possible.

Jean et Marie-Paule VERGNEAUX-CARUEL,
(André Gardebled étant le grand-père maternel de Jean Vergneaux),

le 14 juin 2017.

Serge a traité le dossier pour l'association et a transmis à la famille des photos et documents à propos de cette carrière des Grinons. La proposition de venir visiter le site est aussi lancée... sur les pas du 355e R.I. qui était en effet à Chavonne lors de cette attaque.

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Se rendre sur les lieux où son grand-père avait disparu

 

Mail du 25 juin 2012 vers Jean-Luc Pamart

Les manifestations du centenaire sont aussi l'occasion pour certaines familles d'envisager un retour spécifique en terre soissonnaise.

Mme Marie-France Navarro s'attache aux pas de son grand-père paul Dumontet.

Retrouvez l'article de presse  "Cérémonie du 11 novembre 2013 à Préveranges pour inscrire le soldat Paul Dumontet sur le monument aux morts de la commune" en téléchargeant la page entière ICI.

Retrouvez Mme Marie-France NAVARRO dans notre article Cérémonie du 20 septembre 2014.

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La petite-nièce de Mathieu PEYRAL, soldat tombé à Confrécourt le 12 novembre 1914, nous honorait de sa présence le 20 septembre et nous témoigne ici de sa forte impression lors de l'inauguration du monument aux morts le 20 septembre  2014.(Retrouvez Mme De PORTU-FRAISSE dans notre article Cérémonie du 20 septembre 2014). Merci pour votre témoignage qui nous est précieux et auquel nous faisions belle place dans notre écho du plateau numéro 84 d'octobre.

Voici 3 documents transmis par la famille (courrier du 6 avril 2004) ci-dessous dont la plaque dans le cimetière d'Unieux (42240) et le portrait offert à l'association (en format 29 x39) .

 

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Les visites des familles s'enchaînent ... telle celle de Patricia & Michel Duquesnoy le 9 octobre 2014 (et dont nous recevions les courriers de remerciements personnalisés le 30 octobre  en direct d'Annecy)

Michel Duquesnoy, né en 1940,6ème enfant d'Emile Duquesnoy, accompagné de son épouse, Mme Patricia LUNELLI, et même poussé par son épouse, a décidé de marcher sur les traces du papa, en quête de mémoire.

Emile Duquesnoy combattait au 169ème régiment d'infanterie. ll a été blessé le 14 sept 1917 au Bois des Caurières, puis gazé le 16 juillet 1918 à Corcy (où se trouve le monument des Loups), ce qui lui a valu la Croix de guerre étoile de Vermeil et Croix du combattant avec palme.
 

Photo de 1917.

Emile Duquesnoy figure au 1er rang, le plus à droite, un genou à terre.

Emile Duquesnoy, 128ème RI, 1916.

On retrouve ainsi le passage local de son régiment dans le journal de marche d'août 1918

Emile Duquesnoy se tenait dans la tranchée de Schoenbrunn le 21 août 1918 visible ci-dessus au Nord de Vézaponin.

... de retour en mai 2016,les visites s'enchainèrent

Cette fois, pas de visite de carrière comme en 2015 avec Jean Lysik, mais un tour d'horizon des documents relatant le parcours du beau-père de Verdun à l'Aisne.

 

REACTION :

Nos pensées vont vers vous qui nous avez si bien reçu il y a 1 an, nous pensons souvent à cette journée mémorable et à cette tombe d'Henri Claude: grâce à vous, nous savons maintenant où il repose.
Bon courage pour continuer votre mission si précieuse pour les familles; j'espère pouvoir revenir faire une visite à Henri Claude et bien évidemment à vous et à l'association.
Encore merci!!!! Un an plus tard nous sommes toujours aussi émus.
Bien amicalement
Gisèle et Armand le 23/05/2018

11 novembre 2017 à 14h17
En ce jour de commémoration et de communion avec nos poilus, nos pensées vont aussi vers vous, votre association, et tous les bénévoles. Merci à tous et bravo pour l'oeuvre accomplie.
J'ai pu contacter les descendants indirects d'Henri ainsi que les descendants de ma famille, qui ont été forts interessés par notre découverte de sa tombe. Nous devons nous revoir pour évoquer sa vie. Il reste une seule photo, mais des lettres de lui et des objet personnels qui ont été gardés précieusement.Il apparaît que des recherches avaient été faites par ses parents, pour le rechercher mais avec les moyens de l'époque et surtout l'erreur de nom cela n'avait pas abouti. Je suis très heureuse que nous ayons un siècle plus tard pu le retrouver. C'est un grand soulagement pour tous.
Nous n'oublions pas ce que nous vous devons, encore grand merci
Gisele_Balandras le 13/11/2017

Quelle chance nous avons de recevoir de votre part tous ces documents de très belle qualité, qui sauront enrichir notre ouvrage sur notre grand-père décédé sur les Grinons le 16 avril.
Avec toute notre admiration pour l'ampleur de vos travaux que nous pouvons suivre sur votre site internet et nos remerciements fort sincères.
Jean et Marie-Paule VERGNEAUX-CARUEL, le 14 juin 2017

Merci beaucoup pour votre bulletin avec l'article concernant ma découverte de la tombe d'Henri. Je vous joins une photo d'Henri en soldat comme vous me le demandiez.
Pour Henri ses parents n'ont pas pu le retrouver, certainement à cause de cette erreur d'orthographe.
Je vous remercie de l'intérêt que vous portez à ma famille.Bien cordialement,
Gisèle Balandras,28 mai 2017

Un grand merci pour votre article qui reprend fidèlement mes propos. J'ai demandé la provenance de la photo; il s'agit  bien de l'unique photo d'Henri restant dans la famille. Je vous joins une photo de la tombe de ses parents, où est mentionné son décès.
Je vous félicite pour le travail accompli.
Gisèle Balandras, 3 août 2017

Bonsoir,
j'avais commencé la rédaction de cet article fin août et lors de mes compléments après le 20 septembre je n'avais pas lieu d'ôter les anciennes transmissions.
J'ai consacré beaucoup de temps à la rédaction, recherche des ressources (fiches Mémoire des Hommes, photos, fichiers sonores montés, articles de presse, scan de nos dossiers familles qui remplissent à Confrécourt 2 classeurs entiers, ...) et incrémentation de l'article sur les cérémonies du 20 septembre. L'équipe qui m'a aidée a encore beaucoup de préparatifs à mener pour mettre à l'honneur les autres cérémonies, toutes les autres familles et se consacrer aussi au 6 décembre 2014 et aux familles que nous accueillerons.
Néanmoins, nous nous efforcerons de glisser le support que vous évoquez et que Jean-Luc nous donnait à lire, car il nous touche tous, nous les membres de Soissonnais 1418...
...mais nos journées de bénévolat sont souvent trop courtes...
très amicalement,
Isabelle

bonsoir à tous
Tous ces témoignages sont vraiment très émouvants et font enfin revivre tous ceux qui ont donné leur vie et qui pour beaucoup n'avaient pas trouvé de sépultures dignes de ce nom.
Ma famille et moi-même étions présents à la cérémonie du 20 septembre pour y honorer enfin tous ces hommes et notre grand-père Paul DUMONTET mort à Confrécourt il y avait 100 ans jour pour jour.
Nous avions ensuite écrit un court message de remerciements à Mr PAMART et à l'association pour l'organisation de cette mémorable journée.
Je suis donc surprise que ce ne soit pas ce message qui figure plus haut mais un courrier précédent de demande de renseignements complémentaires.
Toutefois ce n'est pas grave et j'en profite pour vous remercier de nouveau pour ce grand travail de mémoire. C'est ce qui reste PRIMORDIAL.
Marie-France NAVARRO le 20/10/2014

 

Journée des fusillés de 1917 en 2007

 

JOURNEE DES FUSILLES

organisée dans l'Aisne en 2007 pour accueillir les familles des fusillés de 1917 par La Société Historique de Soissons et l'Association Soissonnais 14-18, des 90 ans dans l'émotion.

 

 

 

 

 

 

Le Caporal FlochLe Caporal Floch, fusillé le 4 décembre 1914 à Vingré, honoré le 13 octobre 2016 à Breteuil-sur-Iton.

 

Conférence-débat sur les fusillés pour l’exemple de 14h00 à 17h00 organisée par Jean Jayer, secrétaire de la Libre Pensée de l’Eure le 13 octobre 2016,  à Breteuil-sur-Iton dans la salle communale

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Exposé de Mme Martine David-Oury, petite-nièce de Paul-Henri Floch tombé à Vingré,

 

Exposé de Jean-Luc Pamart, Président de Soissonnais 14-18.

 
Sont également intervenus Michel Morin (Libre Pensée Breteuil), Bernard Parisot (LDH Louviers), Nicole Aurigny (secrétaire de la Libre Pensée de l’Aisne et membre de la CAN de la FNLP).


Plaque à la mémoire de Paul-Henri Floch inaugurée à 17h00 Posée devant son ancien domicile et dévoilée en présence  Monsieur Gérard Chéron, Maire de Breteuil-sur-Iton et Conseiller départemental de l’Eure.

 

Conférence-débat avec (de gauche à droite) Nicole Aurigny, représentant la Fédération nationale de la Libre Pensée, Michel Morin libre penseur Breteuil-sur-Iton, Jean Jayer secrétaire de la Libre Pensée de l'Eure, Martine David-Oury petite-nièce du caporal Paul-Henri Floch, et Gilles Béthon, Ligue des droits de l'Homme.
Conférence-débat, Madame David-Oury
Conférence-débat, Jean-Luc Pamart, Président de Soissonnais 14-18
Conférence-débat, Mme Aurigny, M. Morin
Conférence-débat, Mme David-Oury
Les conférenciers
Inauguration de la plaque avec Madame David-Oury, Monsieur Chéron, Monsieur Jayer, et Monsieur
Un geste commun de Madame David-Oury et de Monsieur Chéron
La plaque se dévoile
Jean-Luc Pamart admire la plaque
Le lieu d'exercice de Paul-Henry Floch
Raphael.Hudry en plein reportage pour le Réveil Normand
La tombe de Paul-Henri Floch dans le cimetière communal avec l'inscription "Ici repose Henri Paul FLOCH, Caporal au 298e R.I., MORT AU CHAMP D4HONNEUR à VINGRE le 4 décembre 1914. De profundis".
La plaque de la tombe de Paul-Henri Floch dans le cimetière communal
Le monument aux morts communal très patriotique de Breteuil-sur-Iton réalisé en 1921 par le sculpteur Osmond
L'inscription Paul-Henri Floch sur le monument aux morts de la commune de Breteuil-sur-Iton
Cette plaque émaillée originelle gardée par la famille depuis la restauration de la tombe vient d'entrer dans les collections de Soissonnais 14-18. Vous nous l'annonciez le 3 juillet lors de votre visite à Confrécourt. Merci pour votre précieux don, Madame Oury.
A la mémoire de Paul-Henri FLOCH Greffier de justice de Paix à Breteuil-sur-Iton, ville où il était né le 31 juillet 1881. Sur sa tombe au cimetière de Breteuil, il est écrit « Mort pour la France ». Le caporal Paul-Henri FLOCH est mort à Vingré dans l’Aisne avec cinq autres soldats le 4 décembre 1914. Tous les six ont été « fusillés pour l’exemple » par des soldats français sur ordre d’un Conseil de guerre spécial réuni à Vingré le 3 décembre 1914. Ils sont appelés les « Martyrs de Vingré » ; un monument est érigé sur le lieu de leur exécution. Avant l’exécution, il adresse, rue au Loup, une dernière lettre à sa femme qui commence ainsi : « Ma bien chère Lucie, quand cette lettre te parviendra, je serai mort fusillé. » Plus loin, il crie son innocence et celle de ses camarades : « Nous sommes passés vingt-quatre, hier au soir, au Conseil de guerre. Six ont été condamnés à mort, dont moi. Je ne suis pas plus coupable que les autres, mais il faut un exemple. » Grâce à son frère Emile, sa famille et à l’Union Nationale des Combattants, il sera réhabilité le 29 janvier 1921. Cette plaque mémorielle du caporal Paul-Henri FLOCH a été ardemment souhaitée par sa famille ainsi que la Ligue des droits de l’Homme et la Libre Pensée de l’Eure, qui œuvrent pour la réhabilitation des 639 fusillés pour l’exemple. Elle a été officiellement inaugurée par Monsieur Gérard CHÉRON, Maire de Breteuil et Vice-Président du Conseil Départemental de l’Eure, le 13 octobre 2016.
Un document déjà en phase avec cette mise à l'honneur 2016 dans la presse de 1915 Mort au champ d'honneur, M. Henri Floch

 

Document communiqué par Jean-Luc Dron du Havre à Jean Jayer et issu du Journal de Fécamp du 9 janvier 1915 porté à la connaissance des amis de la journée de commémoration du 13 octobre 2016.

MORT AU CHAMP D’HONNEUR
M. Henri Floch
Ancien agent d’affaires à Fécamp

On apprendra avec le plus grand regret à Fécamp la mort d’un de nos anciens concitoyens, M. Henri Floch, ex-agent d’affaires, auquel son frère, M. Emile Floch avait succédé il y a quelques années. M. Henri Floch, après avoir exercé deux ans en notre ville, l’avait quittée pour Breteuil-sur-Iton, chef-lieu de canton de l’Eure, où il s’était rendu acquéreur du greffe de la justice de paix.

Mobilisé comme réserviste au 228e d’infanterie à Evreux, il fit vaillamment son devoir et participa à toute la campagne jusqu’au jour du 4 décembre où il fut mortellement frappé dans l’Aisne.

Une lettre de l’aumônier qui l’assista et une communication du Parquet d’Evreux ont fait connaître la triste nouvelle.

M. Henri Floch avait épousé une de nos concitoyennes, Mlle Mouchard. Il ne laisse pas d’enfant.

Nous avons tenu à rendre à sa mémoire l’hommage qui est dû à tous les soldats tombés bravement dans cette affreuse guerre et nous présentons nos bien vives condoléances à sa jeune veuve, à M. et Mme Emile Floch et à tous les membres de leur famille.

 

 

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