L'histoire mémorable du tableau de Louis TINAYRE Messe de minuit 1914 - Jules Adrien COURBAUD honoré 100 ans après par ses descendants le 17 septembre 2016 à Confrécourt - 10 et 11 mars 2018, la famille Villaret sur les pas de son histoire familiale - 2 septembre 2018, la famille Doncoeur réunie dans la chapelle du père Doncoeur

L'histoire mémorable du tableau de Louis Tinayre Messe de minuit 1914 

La Société Historique de Soissons et Soissonnais 14-18 ont acheté en commun, dans des conditions particulières, à Genève, un tableau de Louis Tinayre intitulé « La messe de Noël 1914 à Confrécourt ». Ce tableau de 73 x 93 cm n’était connu que par un cliché de 1918. Les soldats qui assistent à la messe sont ceux du 298e RI.

L'expertise a révélé qu'aucune restauration n'était nécessaire.

La souscription a pu être lancée en vue de l'acquisition de ce tableau exceptionnel.

La cérémonie d'accrochage du tableau a eu lieu à l'abbaye Saint Léger de Soissons le 5 octobre 2019.

Hervé Vatel a assuré la présentation de l'oeuvre en s'appuyant sur ses nombreuses recherches.

Denis Rolland a rendu compte de la souscription auprès du public assemblé.

Alain Batut-Dajean, arrière-petit-fils du peintre, a pu se joindre à la cérémonie.

Pour retrouver l'histoire de cette rencontre avec le descendant du peintre et son second tableau, lisez notre article complet ICI.

 

L'oeuvre a été installée dans une salle du musée de Soissons.

La toile a été dévoilée au public.

Merci messieurs: (de gauche à droite) M. Lefèvre (sénateur de l'Aisne), M. Rolland (président de la socité historique de Soissons), M. Pamart (président de Soissonnais 14-18), M. Roussel (propriétaire antérieur du tableau), M. Hanse (délégué à la culture de la ville de Soissons), M. Batut-Dajean (arrière-petit-fils du peintre).

L'oeuvre est documentée par plusieurs témoignages dont celui du soldat Grousson qui assistait à cette messe de Noël. Soldat au 298e RI, il tient au jour le jour des notes qui nous décrivent le Noël 14 dans les grottes: "24 Xbre – matin, visite médicale, antipyrine et consultation motivée, pas d’arrêt. Le soir à 11 h Maloron arrive de Compiègne. À minuit grande messe dans la grotte, avec chœurs dont je fais partie. Kyrie de Dumont, Gloria, je suis chrétien, minuit chrétien, chanté par un vieux commandant du musée de l’armée, avec reprise ou refrain par les chœurs, à l’élévation sonnerie « aux champs », clairons bouchés et piquet d’honneur à l’autel, baïonnette au canon, officiers et soldats communient en armes. A la fin : la Marseillaise pour tout le monde. Jules est « Suisse » avec pour hallebarde un sapin surmonté d’un coupe choux allemand et d’une hache-paille. Éclairage féérique au fond de cette grotte ! Après la messe, réveillon en 10 minutes avec une boîte de sardines à trois et 1 quart d’eau puis on s’étend tout équipé sur la paille car on est en alerte."

 

Pour retrouver ces carnets Grousson, livrant aussi les exécutions du 4 décembre 1914 à Vingré, lisez notre article complet ICI.

 

Marnia Mahboub, correspondante à l'Union a réalisé un article rigoureux sur cet accrochage de la toile; publié le 11 octobre 2019 elle y rappelle l'histoire dans l'histoire, celle du deuxième tableau!  Le tableau des carrières de confrécourt que possède Alain Batut-Dajean.

Pour retrouver l'histoire de ce second tableau, lisez notre article complet ICI.

 

Août 2019, FR3 Hauts de France a réalisé un reportage où Hervé Vatel (vice-président Soissonnais 14-18), Denis Rolland (président Société historique de Soissons) et Jean-Luc Pamart (président Soisonnais 14-18) ont pu expliciter ce qu'est ce tableau retrouvé de 1915.

 

 

L'étude détaillée de l'oeuvre a été publiée par Hervé Vatel.

Elle vous attend dans la rubrique Livres en vente ICI.

 

Les familles reviennent

 

Les familles reviennent

Jules Adrien COURBAUD honoré 100 ans après par ses descendants le 17 septembre 2016 à Confrécourt

 

Très cher Monsieur Pamart ou cher Jean-Luc..

Le 17 septembre 2016 fut un grand moment d’émotion partagée avec mon époux, mes enfants, petites filles, cousins et amis et vous-même.

Enfin, 100 ans après, mon grand-père Adrien avait un hommage sur les lieux de sa mort en 1916. Pour moi c’est un soulagement, un certain apaisement.

Je vous sais gré de m’avoir permis de réaliser ce vœu de petite fille. Vos paroles ont beaucoup touché, ému les présents, mettant en lumière votre compassion pour toute une jeunesse anéantie en 14-18, ainsi que leurs familles dont le destin fut bouleversé. Que de malheurs pour les veuves, les enfants sans père «adoptés» par la Nation «comme mon père», les lettres de ma grand-mère témoignent de toute l’horreur vécue par les familles. C’est donc pour eux tous que nous avons prié, tant devant l’autel du Père Doncoeur qu’à l’église de Coeuvres, la dernière demeure d’Adrien.

Comment vous remercier du fond du cœur pour ce partage émouvant ? Je vous serai toujours reconnaissante de tout ce travail de mémoire que vous accomplissez. Poursuivez votre «mission» avec Soissonnais 14-18.

Recevez mes amitiés les plus sincères à partager avec votre épouse ainsi que ma profonde admiration.


 Bien affectueusement

Lucette Huber

 

 

Les familles reviennent

10 et 11 mars 2018, la famille Villaret sur les pas de son histoire familiale

Cadrage serré de la photographie du Général prise le10 avril 1915,

collection de la famille proposée aussi sur la page wikipedia


Claire de Villaret a sollicité sa famille pour prendre la direction de Vingré et entrer en lien avec l’histoire d’Etienne de Villaret.

Ainsi, de manière  inédite et exceptionnelle, les descendants rassemblés profiteront des lieux chargés d’histoire & de l’histoire familiale.

Au programme, notamment de ce 103ème anniversaire de la blessure du général dans la tranchée de la Cote 150 dominant Vingré «Etienne de Villaret, 11 mars 1915 – Claire de Villaret, 11 mars 2018»:

Entrée de la carrière du 1er Zouaves de Confrécourt, à Nouvron-Vingré (Aisne) avec graffiti nommant le Général de Villaret

Carte postale, blessure Gal Villaret 11 mars 1915, Vingré.

Graffiti Villaret, carrière du  lion, Vingré.

Monument des fusillés du 4 décembre 1914 à Vingré que  Lou Richard-Dangleterre, arrière-arrière-arrière-petit-fils d’Etienne de Villaret, découvre

Carton d'invitation du Gal, collection CDV

 

DIMANCHE 11 MARS 2018

2 spots de visite Vingré-Confrécourt / fusillés - carrières


Vingré: cave des fusillés, monument des fusillés, parcours des fusillés en 6 plaques, cimetière Déchelette, tombe Amory, carrière du Lion pour l'inscription Villaret / Jean-Luc Pamart guide le groupe
 

Confrécourt: Croix Brisée, carrière 1er Zouaves, carrière de l'Hôpital, ruines de la ferme, monument 2014 aux disparus de septembre 1914
 

Une découverte du graf Villaret dans la carrière par ceux des membres de la famille présents pour la1ère fois à Confrécourt.

Jean-Luc Pamart commente avec précision les faits liés aux 6 exécutions du  4 décembre 1914 et explicite les responsabilités du conseil de guerre sous l'oeil une fois de plus attentif de Claire de Villaret.

La famille Villaret après une visite de 3h00 à Vingré  poursuivra la découverte des autres pans locaux de son histoire familiale.

Sous le graf Villaret de la carrière du lion [merci au propriétaire pour son aimable accord] plusieurs générations immortalisent le moment de la découverte.

 
Une transmission nouvelle d'élément biographique

La venue nouvelle de Claire de Villaret et les échanges autour du personnage Etienne de Villaret ont permis de profiter du portrait familial en pied.

Tableau peint en1917 par Vincent Anglade, cette oeuvre mesure hors cadre 1.12m de large par 1.59m de haut. Le cadre lui-même mesure 9cm.

Tableau d'Etienne de Villaret,1917 (collection particulière Claire de Villaret, avec son aimable autorisation).

 

Les familles reviennent

2 septembre 2018, la famille Doncoeur réunie dans la chapelle du père Doncoeur

 
Jean-Paul Doncoeur, petit-neveu du père Doncoeur, a choisi de fêter en famille ses 80 ans en venant de Valence avec sa femme, ses cinq enfants et petits-enfants le 2 septembre 2018 à Confrécourt. Dix-sept personnes venues "vivre ensemble ces lieux chargés d'histoires qui font partie de notre patrimoine",  et "rencontrer et découvrir ou redécouvrir ce qu'a été la vie des soldats et du père pendant la période de la guerre". (citation de JPD du 3 mars 2018 lors des préparatifs de cette visite).

Le prêtre d'Attichy officiant pour la messe sur l'autel du père Doncoeur dans la carrière à 9h00.

L'office célébré pour la famille de Jean-Paul Doncoeur.

La pause photographique des Doncoeur, après l'office, devant l'autel où le père Doncoeur officiait en 1915.

Après l'office, une visite pour la famille commence et permet à Jean-Luc Pamart de présenter les graffitis de la carrière du 1er Zouaves.

Un arrêt contemplatif s'opère devant le graffiti du soldat Victor Brindeau.

Les blasons d'entrée sont commentés et permettent de suivre les unités présentes successivement dans l'abri souterrain.

La découverte de ces lieux d'histoire familiale pénètre les Doncoeur venus ici pour la première fois.

A la demande du reporter photographique, un cliché mémoire est pris devant l'emblème des Zouaves.

Pour une fois, la visite n'avait pas commencé au devant de l'entrée de la carrière !

Passage obligé par la carrière de l'hôpital et son entrée principale.

Ouverture des grilles proposée pour admirer les blasons médicaux de l'entrée. Chacun peut les observer à travers les grilles cependant.

Les graffitis du service médical et du poste de secours terminent la visite; la carrière étant trop instable pour avancer plus loin.

Portrait du Père Paul Doncoeur par Augustin Rouart, 1929

Les décorations reçues par le père Paul Doncoeur que la famille transmet.

Croix de guerre avec étoile de bronze, croix de chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre  avec une palme de bronze, une étoile de vermeil et une étoile de bronze.

Le père Paul Doncoeur avait un neveu (Jean) et quatre nièces, enfants de son frère Louis. Jean a eu trois enfants, Anne, Jean-Paul (dont nous parlons ici) et François (membre de Soissonnais 14-18,  "venu à Vingré, il ya environ 18 ans pour une réunion Doncoeur guidée par M. Pamart" et l'abbé Jean-Lou Denis ", citation de FD du 20 septembre 2018).

Le père Paul Doncoeur avait comme cousin germain Henry Doncoeur, qui a eu cinq enfants, dont Jean-Charles Doncoeur qui habite Soissons (membre de Soissonnais 14-18).

Le père Paul Doncoeur  avait une soeur, Thérèse, mariée à Charles Ward, et parmi ses petits-enfants figure Jean-Lou Denis, qui est prêtre et "qui a célébré la messe dans la grotte à Confrécourt", citation de FD du 20 septembre 2018).

 

REACTION :

Nous vous remercions beaucoup pour votre article avec de superbes photos qui nous vont droit au coeur.
Nos enfants et petits-enfants ont été très marqués par cette visite du 2 septembre.
Ils ont découvert des passages de la vie du Père aumônier militaire qui les ont beaucoup touchés. Suite à cette journée, certains lisent le livre de Pierre Mayroux et partagent des passage avec leurs amis. M. Pamart a su capter l’attention de chacun de nous avec simplicité, humilité et passion.Il a l’art de camper des moments de vie de la guerre qui nous ont tous pénétré.
Nous sommes sensible au travail que vous effectuez et vous en remercions.
Bien amicalement,
Jean-Paul Doncoeur

2 Septembre 2018 - Avec nos remerciements renouvelés !
Bruno_Fa

 

 

 

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